Dans le cas d'un système de ventilation classique (VMC simple flux) l'air extérieur entre directement dans la maison grâce à la dépression crée par l’extraction de l'air des pièces humides (salles de bains, cuisine, buanderie). Des ouvertures, généralement faites au niveau des fenêtres, laisse ainsi entrer l'air extérieur qui va immédiatement refroidir l'atmosphère en hiver ou la surchauffer en été.
Le système double flux pour ventiler sans refroidir
Dans le cas d'une maison très bien isolée et totalement étanche à l'air il serait impensable de faire des "trous dans les murs" pour renouveler l'air. Cela dit, il n'est pas non plus envisageable de ne pas ventiler sa maison pour des causes de régulation d'humidité, de renouvellement d'oxygène, ...
Voila pourquoi, quand on y réfléchit, le système double flux semble une évidence.
Le principe est simple : Transmettre à l'air entrant les calories de l'air sortant.
Quelques chiffres
Je me suis amusé à faire un petit tableau pour avoir une idée du gain apporté par une ventilation double flux couplée (ou non) à un puits canadien :
On s’aperçoit que, même en prenant volontairement des valeurs modérées de rendement pour le puits et la VMC (80%), la température de l'air neuf est considérablement améliorée. Ceci implique automatiquement une réduction important des besoin en chauffage (ou climatisation).
Dans le cadre de notre projet nous utiliserons ce procédé pour gaspiller un minimum de calories en renouvelant l'air. Si notre terrain le permet (ce qui ne semble pas être le cas) nous aimerions associer le système à un puits canadien afin de tempérer l'air en entrée mais je vous expliquerai cela dans un prochain article.
L'investissement n'est pas négligeable (autour de 2500 euros) mais ce principe nous semble être la base d'une maison éco-logic !
P.S. N'étant pas spécialisé dans le domaine, je suis ouvert à toutes remarques sur cet article et sur mon tableau en particulier.
