mercredi 3 novembre 2010

Une bonne initiative de la ville de Besançon

J'ai découvert aujourd'hui une initiative intéressante, et semble-t-il inédite, de la ville de Besançon. En effet, dans quelques jours, la capitale Franc-Comtoise mettra gratuitement à disposition de ses administrés (moyennant une petite caution) des caméras thermiques et des wattmètres.

Grâce à une caméra thermique, il est possible des détecter des différences de température sur des matériaux et mettre ainsi en évidence les pertes de chaleur d'un bâtiment.
Le wattmètre permet, lui, de calculer la puissance électrique consommée par un ou plusieurs appareils.


Plus d'info sur :

mardi 2 novembre 2010

Pourquoi pas un toit végétalisé

L'idée de végétaliser une toiture m'a toujours intéressé.




En faisant quelques recherches je me suis aperçu que ce procédé n'avait (presque) que des avantages :


Les principaux avantages d'un toit vert :
  • une inertie thermique permettant de réaliser d’importantes économies d’énergie
  • une très bonne isolation phonique
  • un aspect visuel plus agréable que des tuiles pleines de mousse
  • une réduction des variations de température jusqu’à 40 %
  • protection de la membrane d’étanchéité contre les UV, les échauffements et les intempéries (grèle, gel, ...)
  • filtrage de l'eau de pluie
  • amélioration de la qualité de l’air (hygrométrie, poussières, toxiques).
  • extension de la longévité pour la membrane d’étanchéité jusqu'à 40-50 ans 
Les quelques contraintes :
  • limité à des toitures à faible pente (< 35°)
  • investissement plus important du au renforcement de la charpente et à l'ajout de substrat, de plantes et de couches de drainage (même si sur la durée on s'y retrouve).



Les différentes couches



Trois grandes famille de végétalisation

Le type "extensif"
Une mince couche de terre (environ 10cm) recouvert de petites plantes grâces de différentes couleurs sans entretien (hors-mis un petit nettoyage de mauvaises herbes une fois par an )




Le type "intensif"
Une couche de substrat plus importante (plus de 15cm) permettant à des plantes plus gourmandes de prospérer. Il est possible de réaliser un véritable jardin sur son toit. La structure porteuse doit être encore plus solide et l'entretient est plus important et il faut irriguer mais l'aspect esthétique est plus sympa.


Le type "semi-intensif"
Il s'agit là d'un compromis entre les deux avec 15-20 cm de terre et des plantations aux besoins nutritifs mesurés (gazon par exemple)





En conclusion nous aimerions vraiment pouvoir végétaliser 50 à 60% de la toiture de notre future maison (surtout les chambres pour en améliorer le confort acoustique et thermique).  Néanmoins, après notre rendez-vous avec le maire de Pirey, nous ne sommes pas très optimistes. En effet, il nous a expliquer avoir toujours refusé les toits plats.
Nous pourrions végétaliser une toiture en pente mais le prix est encore plus conséquent. Nous allons donc essayer de trouver avec notre architecte une solution qui convienne à tous sans trop toucher à l’esthétique de notre projet de départ.